mardi, novembre 24, 2009

La captive



- Mec, on est dans une de ces merdes!
- Qu'est-ce qu'il y a?!
- Havarlan a été vu dernièrement aux alentours de Byzel!
- Tu veux dire, LE mage noir?
- Lui-même. Et il questionne les villageois au sujet du Marché Noir.
- Oh m...

Les deux hommes semblaient paniquer à l'idée de se frotter à cet homme, mais Karina ne leur donnait aucune attention, toute à ses pensées pour Hagen. Où était-il?

- Que pouvons-nous faire? Il va nous faire la peau!! J'l'avais dit que c'était une mauvaise idée que de faire cette descente à Merak!
- Le mieux à faire est de garder un profil bas... Avec de la chance, il ne nous trouvera pas.
- Tu déconnes?! Havarlan est capable de sentir une anthro à des lieues à la ronde! Il est sur nos traces! Faut s'en débarrasser!
- Surtout pas! C'est une licorne! On sera riche si on parvient à la vendre!
- Trop risqué! Et on ne peut même pas s'enfuir avec!

Un troisième arriva sur ce et hurla

- Une licorne mâle est avec lui!

Karina releva la tête avec espoir, son coeur bondissant d'espoir dans sa poitrine. Hagen. Il est en vie.
Et il est si près de la sauver.

lundi, novembre 23, 2009

Bondissant

- J'envie réellement ton énergie, Fannie. commença Félicia
- Pour les jeunes, rien n'est impossible!
- Même pour une adolescente, tu es excessivement énergique! rétorqua Irhlie
- C'est vrai, je ne connais pas un seul gamin qui pourrait passer la journée entière à bondir. nota la plus agée des soeurs Bastet
- Une biche qui ne sautille pas n'est rien d'autre q'un mouton, alors bondissons!
- En voilà au moins une qui est fière de son espèce... soupira Irhlie

mercredi, novembre 18, 2009

Le Jugement Dernier



- Comment OSES-TU user le Judgement pour bombarder la Terre! cria Bothan
- C'est très exactement pourquoi tu n'es pas un officier, Bothan. Tu n'as jamais été capable de faire un choix décisif.
- Tu appelles ca un choix décisif?! J'appelle ca un crime de guerre!

Daji soupira longuement. Elle aurait aimé pointer le fait qu'elle n'était en rien responsable de cette explosion, et que c'était très certainement un quelconque débris spatial qui avait causé une telle réaction nucléaire.
A vrai dire, le Judgement avait déjà quitté le champ de bataille pour retourner vers Bubastis sans même attendre le dénouement de cette lutte fratricide. Daji leur en avait donné l'ordre. Pour autant, il était primordial pour la grande-amirale que Bothan n'en sache rien. Daji tinit son rôle à coeur.


- Je n'ai que faire de tes jérémiades si tu ne comprends pas mes choix. Tout ceci est fait pour le bien-être d'une majorité, non pas pour satisfaire un quelconque besoin égocentrique comme l'est ta pathétique décision de devenir leur déesse en essayant de sauver ce monde corrompue. Soumets-toi, ou fais face aux conséquence de ton obstination.
- Qui penses-tu être pour décider qui peut vivre et qui doit mourir? Pour le bien de LA MASSE tu dis? Ne me fais pas rire! Personne ne mérite de mourir pour le bien d'un autre! Nous - humains comme anthropomorphes - avons les mêmes droits à vivre! Tu ne peux décider pas toi seul, TYRAN! aboya Bothan
- Soeurette, j'ai été choisie par la nation elle-même, qui m'a donné les pleins pouvoirs à diriger le bras armé de Bubastis, l'Armada. La vérité est que tu es jalouse.
- Quel est ce putain de raisonnement à la con!? Jalouse?! répéta la renarde arctique
- Jalouse de me voir être le leader de notre nation, quand tu n'es rien qu'une pitoyable capitaine d'un petit vaisseau là où je commande l'Armada. pointa la grande-amirale

Bothan restait abasourdie de cette vérité.

- Crois-tu réellement que tu seras respectée par les humains tout comme je suis respectée par nos pairs, non pas parce qu'ils te devront obéissance pour avoir sauvé ces singes chauves, mais parce qu'ils t'estiment la plus à même de remplir le rôle de leader, dévouée à leur cause? Là est notre différence, Bothan. Ton rêve est attendrissant et j'aimerai sincèrement le partager, mais il est surtout utopique. Ton humanité est condamné à répéter les mêmes erreurs qu'ils n'ont cessé de réitérer au cours des siècles, encore et encore. Ils se leveront une nouvelle fois envers nos semblables avec pour argument la vengeance. Souviens-tu, ce n'est pas NOUS qui avons initié cette maudite guerre. Je n'ai fait que défendre les notres contre leurs assauts jusqu'à retourner leur soif de sang contre eux. En tant que chef de l'Armada, je ne peux réprimer plus longtemps le désir légitime de nos semblables de mettre un terme à cette guerre.

Daji serra sa poigne sans démordre de son emprise sur son épée. Elle poursuivit.

- Et ton soit-disant souhait de les sauver n'est du coup que félonie et blasphème envers toutes celles qui ont souffert de leur joug, qui ont versé leur sang pour nous donner une place où vivre par leur sacrifice. Tu n'es qu'une traître.

La grande-amirale tourna alors la rapière plantée dans la jambe de Bothan qui hurla. Pour autant, la jumelle semblait insensible à la douleur de la renarde arctique.

- Même ta soi-disante détermination à les sauver n'est rien comparé à la mienne. Compare combien je suis prête à tout sacrifier pour donner un quartier de terre à nos semblables pour être convaincue que tu n'as aucune chance contre moi. Tu n'as pas été capable de me donner un simple coup. Et ta jambe est empalée par ma rapière... Et ensuite?
- Même si j'ai à me couper moi-même cette jambe, je n'abandonnerai pas! Je ne peux pas abandonner face à un assassin qui n'hésite aucunement à créer un génocide!
- Je ne suis pas responsable d'un génocide que ces humains ont initié contre nous et qui leur est revenu tel un retour de flammes. Mais si tu penses que je dois payer pour mes crimes, et bien fais de ton mieux, capitaine.

Daji sembla hésiter un peu alors, avant de conclure.

- Je t'ai aimé, soeurette.
- VA EN ENFER! répondit Bothan

image précédente, Rêves éphémères
image suivante, Requiem pour un rêve

Marischen


Je resterai fidèle à l'Alsace. 

Heures sombres



See me rise, watch me fall -
I’m not steady at all.
Sometimes life hurts like hell -
I know this too well...

When it’s dark, the stars come out
And for a moment we are saved.
Yeah, when it’s dark, in the darkest hour,
Stars come out...

Birds fly south, winter’s blue,
I’ll put my faith in you.
Sometimes life hurts like hell -
I know this too well...

When it’s dark, the stars come out
And for a moment we are saved.
Yeah, when it’s dark, in the darkest hour,
Stars come out...

When it’s dark, the stars come out
And for a moment we are saved.
Yeah, when it’s dark, in the darkest hour,
Stars come out...


Marischen cherchait à égayer ses pensées, chantant même durant les heures les plus sombres de l'Alsace, mais elle était si proche de sombrer dans le désespoir. Ce n'était pas des flocons de neige qui tombaient, mais de la cendre issue de l'incendie au loin. Un autre village payait cher de son insurrection contre l'envahisseur. Au moins, ce village n'avait pas été incendié, tout juste bombardé. Pour autant, cette place qui avait bercé son enfance, la voir dévastée et désertée, tout cela meurtrissait le coeur de Marischen. Etait-elle la seule survivante? Ses efforts pour trouver un de ses semblables au milieu des ruines étaient-ils vains?
S'il te plait, je t'en conjure... Venez à notre secours étoiles protectrices. Sauvez-nous.

La nouvelle generation


- Faites place les vieilles, la nouvelle génération est là!
- Je ne suis pas sûre que d'impliquer ta fille dans notre campagne BCA est une bonne idée, lady Doenès. répondit Daji.
- Au contraire! Le cancer - quel qu'il soit - nous concerne tous! Vieux comme jeunes. Il n'attend nullement pour nous frapper, et nous avons tous à nous investir pour dépister le cancer du sein, que ce soit les jeunes et les moins jeunes!
- Peut importe. Fannie paiera pour son affront.
- Ce n'est pas comme si elle n'avait pas énoncé la stricte vérité! répondit Doenès.
- COMMENT OSES-TU!
- Affronte la vérité, ma belle. Nous sommes deux vieilles demoiselles. Il est temps pour nous de laisser à la place aux nouvelles prétendantes!
- Est-ce que tu insinues que je doive concéder ne serait-ce qu'une bataille à cette morveuse?
- Une morveuse mignonne au moins. On ne peut pas en dire autant des deux momies qui se trouvent derrière moi! rétorqua Fannie.
- Tu. Vas. Le. Regretter. Amèrement.