mercredi, novembre 18, 2009

Le Jugement Dernier



- Comment OSES-TU user le Judgement pour bombarder la Terre! cria Bothan
- C'est très exactement pourquoi tu n'es pas un officier, Bothan. Tu n'as jamais été capable de faire un choix décisif.
- Tu appelles ca un choix décisif?! J'appelle ca un crime de guerre!

Daji soupira longuement. Elle aurait aimé pointer le fait qu'elle n'était en rien responsable de cette explosion, et que c'était très certainement un quelconque débris spatial qui avait causé une telle réaction nucléaire.
A vrai dire, le Judgement avait déjà quitté le champ de bataille pour retourner vers Bubastis sans même attendre le dénouement de cette lutte fratricide. Daji leur en avait donné l'ordre. Pour autant, il était primordial pour la grande-amirale que Bothan n'en sache rien. Daji tinit son rôle à coeur.


- Je n'ai que faire de tes jérémiades si tu ne comprends pas mes choix. Tout ceci est fait pour le bien-être d'une majorité, non pas pour satisfaire un quelconque besoin égocentrique comme l'est ta pathétique décision de devenir leur déesse en essayant de sauver ce monde corrompue. Soumets-toi, ou fais face aux conséquence de ton obstination.
- Qui penses-tu être pour décider qui peut vivre et qui doit mourir? Pour le bien de LA MASSE tu dis? Ne me fais pas rire! Personne ne mérite de mourir pour le bien d'un autre! Nous - humains comme anthropomorphes - avons les mêmes droits à vivre! Tu ne peux décider pas toi seul, TYRAN! aboya Bothan
- Soeurette, j'ai été choisie par la nation elle-même, qui m'a donné les pleins pouvoirs à diriger le bras armé de Bubastis, l'Armada. La vérité est que tu es jalouse.
- Quel est ce putain de raisonnement à la con!? Jalouse?! répéta la renarde arctique
- Jalouse de me voir être le leader de notre nation, quand tu n'es rien qu'une pitoyable capitaine d'un petit vaisseau là où je commande l'Armada. pointa la grande-amirale

Bothan restait abasourdie de cette vérité.

- Crois-tu réellement que tu seras respectée par les humains tout comme je suis respectée par nos pairs, non pas parce qu'ils te devront obéissance pour avoir sauvé ces singes chauves, mais parce qu'ils t'estiment la plus à même de remplir le rôle de leader, dévouée à leur cause? Là est notre différence, Bothan. Ton rêve est attendrissant et j'aimerai sincèrement le partager, mais il est surtout utopique. Ton humanité est condamné à répéter les mêmes erreurs qu'ils n'ont cessé de réitérer au cours des siècles, encore et encore. Ils se leveront une nouvelle fois envers nos semblables avec pour argument la vengeance. Souviens-tu, ce n'est pas NOUS qui avons initié cette maudite guerre. Je n'ai fait que défendre les notres contre leurs assauts jusqu'à retourner leur soif de sang contre eux. En tant que chef de l'Armada, je ne peux réprimer plus longtemps le désir légitime de nos semblables de mettre un terme à cette guerre.

Daji serra sa poigne sans démordre de son emprise sur son épée. Elle poursuivit.

- Et ton soit-disant souhait de les sauver n'est du coup que félonie et blasphème envers toutes celles qui ont souffert de leur joug, qui ont versé leur sang pour nous donner une place où vivre par leur sacrifice. Tu n'es qu'une traître.

La grande-amirale tourna alors la rapière plantée dans la jambe de Bothan qui hurla. Pour autant, la jumelle semblait insensible à la douleur de la renarde arctique.

- Même ta soi-disante détermination à les sauver n'est rien comparé à la mienne. Compare combien je suis prête à tout sacrifier pour donner un quartier de terre à nos semblables pour être convaincue que tu n'as aucune chance contre moi. Tu n'as pas été capable de me donner un simple coup. Et ta jambe est empalée par ma rapière... Et ensuite?
- Même si j'ai à me couper moi-même cette jambe, je n'abandonnerai pas! Je ne peux pas abandonner face à un assassin qui n'hésite aucunement à créer un génocide!
- Je ne suis pas responsable d'un génocide que ces humains ont initié contre nous et qui leur est revenu tel un retour de flammes. Mais si tu penses que je dois payer pour mes crimes, et bien fais de ton mieux, capitaine.

Daji sembla hésiter un peu alors, avant de conclure.

- Je t'ai aimé, soeurette.
- VA EN ENFER! répondit Bothan

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image suivante, Requiem pour un rêve

1 commentaire:

thibault dit: la hyene a dit…

les deux dernieres phrases ont un effet de "déja vu" ^^

Et finnalement Le discours que tiens Daji a Bothan est emplement plus logique que celui de obiwan a anakin ^^

nuke the earth, nuke the humans !!!